Ma harpe Aoyama a froid et craque la nuit... Elle réclame sa
petite housse. Si seulement des lutins pouvaient la coudre durant mon sommeil.
Car j'ai enfin fini la broderie mais pas encore trouvé le courage
d'assembler les deux faces (sans machine à coudre). Il me faut de la
place, de la lumière pour le faire.
En attendant que je me décide, elle devra se contenter de sa
vieille housse trouée en molleton.
Visite guidée de la face B.
Une fois fini mon grand marquoir Douceur et Harmonie
de Reflets de soie, je trouvais que la toile était un peu trop vide, surtout
par rapport à la face A (que vous pouvez revisiter ici).
J'ai alors trouvé poétique et drôle de broder "HARPE
DIEM" pour remplir la partie haute incurvée de la housse. C'est un jeu de
mot facile (je le reconnais) mais qui signifie que j'espère jouer de la
harpe tous les jours (ce qui est loin d'être le cas en ce moment en raison
d'une grande fatigue hivernale).
J'ai repris un des papillons du marquoir d'Isabelle Mazabraud-Kerlan, un peu comme s'il s'en était échappé pour voler vers d'autres horizons.
Le bas était lui aussi trop vide à mon goût. J'ai eu l'idée de
signer et dater mon "oeuvre", comme il est fréquent sur les marquoirs anciens.
J'ai rajouté un immense motif celtique à entrelacs trouvé dans
un ouvrage
de Valérie Lejeune (puisqu'il s'agit d'une housse pour harpe celtique !).
Et de part et d'autre, j'ai demandé à deux anges du Christmas Sampler de
Prairie Schooler de venir jouer un peu de musique sur une frise (toujours de
Valérie Lejeune) qui avait une air celtique également.
Le rendu est aussi très médiéval, ce qui n'est pas pour me
déplaire.
J'adore ces anges harpistes et
suis bien heureuse de les avoir invités sur ma housse. On a presque l'impression
de pouvoir faire vibrer les cordes de leur instrument (brodées en fils métal, comme l'auréole). Et en 2017 que des ouvrages faciles pour me reposer de ce monument !
Une belle année à vous qui me faites le plaisir de visiter ce blog... que vous soyez de fidèles lecteurs ou seulement de passage.